Choisir une activité
Les indications de degrés que nous donnons
sont nécessaires pour le cycle des premiers apprentissages,
dans la mesure où une compétence en lecture et/ou écriture est
parfois requise; ces indications ne sont toutefois que des
suggestions et des adaptations sont généralement possibles
Domaines thématiques
Détails
voir p. 10 du document Approches EOLE
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Cycle 1
1H – 2H – 3H – 4H
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Cycle 2
5H – 6H – 7H – 8H
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Activités d’entrée |
En découvrant une classe et un environnement où des
enfants et des adultes savent dire bonjour
dans plusieurs langues, les élèves semettront à chercher
si eux aussi se trouvent dans cette situation.
L’activité offre un détour par deux situations proches
des élèves pour qu’ils puissent parler de leurs propres
connaissances et des bonjours tels qu’ils se
disent là où ils vivent et dans d’autres pays.
Dire bonjour, quoi de plus simple pour entrer en
contact ! Combien peut-on recenser de façons de dire
bonjour dans sa classe, dans l’école, dans son
environnement ? Sous une forme ludique, les élèves vont
chercher, dans cette activité, à reconnaître les langues
de leur environnement.
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Un jeu d’écoute autour de quelques salutations dans
plusieurs langues ainsi qu’un jeu de dés à construire
pour entrer de manière ludique dans l’immense diversité
des langues du monde.
Au coeur de la culture jeune actuelle, le rap est une
forme de création musicale qui utilise souvent la
diversité linguistique comme une ressource créative.
Dans cette activité, les élèves écoutent un rap et
s’amusent à construire et à chanter de nouveaux couplets
en exploitant des langues présentes dans leur
environnement. Ils jouent avec les langues et
s’interrogent sur les rapports qu’ils entretiennent avec
celles-ci.
Téléphones-tu parfois dans d’autres langues que le
français ? Sais-tu dire merci dans quatre langues ?
Kennst du jemand, der Spanisch spricht ? En début
d’année, une manière originale de créer le contact entre
élèves, tout en mettant en valeur les connaissances
langagières de la classe.
Vous dites « allo » et ils vous répondent « Dígame,
pronto, moshi-moshi »… où lorsque l’on découvre que si «
un coup de fil, c’est si facile » encore faut-il, pour
ne pas perdre le fil, pouvoir établir le contact. Brève
activité d’écoute consacrée à différentes manières de
répondre au téléphone dans différentes langues.
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Diversité des langues
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La place du français et d’autres langues dans
l’environnement quotidien. Ce chant, souvent très connu
des jeunes enfants (principalement de cultures
occidentales), présente l’intérêt d’avoir de multiples
versions dans de nombreuses langues. L’activité joue en
alternance sur le français, langue commune des élèves et
langue scolaire et d’autres langues dont certaines sont
connues des élèves allophones. Dans les classes
monolingues et plurilingues, les élèves vont être
sensibilisés à la diversité des langues.
Et pourquoi pas parler bilingue! La marionnette
Papagei est polyglotte. En jouant avec elle, les élèves
vont écouter, reconnaître, répéter et comprendre des
mots de différentes langues. Ils vont également
découvrir par le jeu qu’il peut être utile et agréable
de mêler plusieurs langues et pourquoi pas parler
bilingue !
Lait, Milk, latte, Latg…. Comment s’y retrouver sur
tous ces emballages pour préparer son petit déjeuner ?
Avec les emballages du p’tit déj, les élèves
vont rencontrer de multiples langues dont les langues
nationales de la Suisse et d’autres qui sont aussi
parlées dans ce pays.
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« Je parle français, albanais, macédonien ; tu parles
espagnol avec ta mère et français avec ton père ; elle
regarde la télé en espagnol, elle écoute des chansons en
anglais »… Des adolescents conjugunt le verbe parler
dans différentes langues et disent leur rapport à la
diversité des langues.
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Évolution des langues
(histoire, emprunts...) |
Spaghetti, hamburger, snowboard, pizza, kopeck,
kimono…. embarquement immédiat pour les mots voyageurs !
Avec la chanson Le Polyglotte d’Henri Dès, les
élèves voyagent et jouent avec ces fameux mots qui
viennent d’ailleurs (les emprunts) et qui font pourtant
partie à part entière de la langue française.
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En observant dans diverses langues des mots désignant
des parties du corps, les élèves vont prendre le
français par la « main » et découvrir d’autres membres
de sa famille proche. Et s’ils ont fin « nez », ils
découvriront également son appartenance à la grande
famille des langues indo-européennes. Une activité
d’observation des ressemblances et des différences entre
langues. Une façon de mieux situer sa propre langue
parmi de nombreuses autres langues et de s’interroger
sur leur origine commune.
A partir d’un conte, d’indices et de devinettes, une
invitation à la découverte de nombreux emprunts
linguistiques. Des recherches lexicales conduisent à la
construction de la notion d’emprunt linguistique.
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Communication
(langage verbal et non verbal) |
La création et la lecture de pictogrammes
d’information, d’avertissement et d’interdiction sont au
coeur de cette activité qui va entraîner les élèves à
prendre conscience que les messages présentés sous la
forme de pictogrammes sont compréhensibles quelles que
soient les compétences des destinataires en lecture et
quelles que soient les langues qu’ils parlent.
Voyage au pays de la communication Toute la classe
voyage en tapis volant à partir d’une chanson et d’une
histoire mettant en scène deux enfants qui se déplacent
à travers le monde. Ils font la connaissance de
camarades parlant des langues qu’ils ne comprennent pas.
Ils utilisent des gestes, mimes et mimiques pour
communiquer. Mais une surprise les attend en Grèce !
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Que ferions-nous si les mots de la langue que nous
parlons disparaissaient ? Nous ne renoncerions
certainement pas à parler… Mais irions-nous emprunter
des mots ailleurs ? Et où ? Inventerions-nous de
nouveaux mots ? Le voleur de mots est un conte qui
incite les élèves à réfléchir sur l’importance de
partager un code commun pour pouvoir communiquer. Il
permet un questionnement sur le fonctionnement de la
communication et sur les mécanismes d’évolution d’une
langue.
En mettant les paroles en acte, en passant par la
langue des signes française (LSF), cette activité permet
d’illustrer la nécessité de se donner des codes communs
pour communiquer et décrypter les messages reçus. Elle
nous ouvre en même temps à l’univers culturel et
langagier des malentendants.
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Fonctionnement et
règles |
A travers des manipulations et des observations d’un
lexique en différentes langues romanes, les élèves
mènent une réflexion sur les déterminants et le groupe
nominal. Ils se confrontent au fait que toutes les
langues romanes n’utilisent pas les mêmes catégories de
genre pour les mêmes mots – concernant ici des fruits et
des légumes : comment se fait-il qu’il n’y ait qu’en
français que la tomate soit de genre féminin dans les
langues observées ?…
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Une activité qui aborde la question des règles
singulier/pluriel dans le groupe nominal en proposant un
détour par d’autres langues. Les élèves découvrent qu’il
existe des règles « plurielles » du pluriel dans les
différentes langues. Ils comprennent que pour marquer
l’accord en nombre dans le GN français, contrairement à
d’autres langues, l’oral n’est pas d’une grande aide.
Une façon différente de « faire de la grammaire » !
Le soleil et die Sonne, la lune et der Mond, la zebra,
das Zebra et le zèbre… C’est à y perdre son latin ! Mais
au fait, le genre d’un mot, c’est quoi ? à quoi ça sert
? Prendre conscience des fonctions du genre, de son
caractère partiellement arbitraire et variable, à
travers des activités en français, en allemand, en
swahili.
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Rapport oral/écrit |
Les mots grand et vent contenus
dans un court poème constituent le point de départ d’une
activité centrée sur la transcription graphique du
phonème /ã/ (an-en). Les élèves découvrent que toute une
série de mots dits en italien, en espagnol et en
portugais sont proches du français (nous sommes toujours
dans la famille des langues latines) et que l’on peut
dans une large mesure prédire l’orthographe des mots
correspondants en français à partir de leur
prononciation dans ces langues.
Les prénoms sont au coeur de l’intimité et de
l’affectivité de chacun. Mais comment se prononcent-ils
et s’écriventils? A partir de prénoms d’origines
diverses et contenant les sons /u/et /y/ selon les
langues, les enfants vont réfléchir et enquêter afin de
savoir pourquoi les prénoms peuvent parfois poser
problème, tant à l’oral qu’à l’écrit. Mais qui a la
solution? Finalement seul le porteur du prénom peut
résoudre certaines énigmes.
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Connaissez-vous d’autres systèmes de numération que
celui que nous utilisons ? En quelles langues savez-vous
prononcer les chiffres indo-arabes que tout le monde
utilise aujourd’hui ? Mondes de chiffres vous propose un
aperçu de différents systèmes de numération. Cette
activité reprend certaines questions traitées en
mathématiques et permet d’en approfondir les aspects
culturels.
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Écriture
(systèmes d’écriture, alphabet...) |
Du français au chinois, de l’anglais à l’arabe, du
malayalam au grec, le petit cheval va entraîner les
élèves à écouter, à observer, à reconnaître des langues
et des systèmes graphiques différents. Une bonne façon
de rendre les élèves curieux et intéressés par les
langues.
Um dói-dói,
Dois dói-dóis,
Tres dói-dóis… Para um so bébé,
Faz muitos dói-dóis !
S’amuser à retrouver en français et dans d’autres
langues des mots qui doublent une même syllabe est un
jeu d’enfants. Vraiment! Même lorsqu’on s’aventure dans
des systèmes d’écriture aussi différents du français que
le chinois, l’arabe, le bulgare ou le malayalam (langue
du Sud de l’Inde). Or, les mots comme coucou,
yoyo, bonbon, formés par redoublement
syllabique, présentent un grand intérêt, notamment pour
l’apprentissage de la lecture (observation des
correspondances oral/écrit) et pour entrer dans une
réflexion sur la formation des mots. Quant à écrire ces
mots dans différentes langues, c’est encore une autre
histoire…
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Les élèves découvrent une écriture qui présente une
forme particulière d’altérité: l’alphabet braille. Les
activités proposées permettent de développer leurs
capacités d’analyse, mais aussi de leur faire vivre en
quelque sorte de l’intérieur la difficulté d’accès à un
système inconnu. Elle permet en outre aux élèves de
découvrir, modestement, la situation des non-voyants.
Comment les lettres sont-elles arrivées dans nos
livres ? Pourquoi ont-elles pris cette forme ? A-t-on
toujours écrit ainsi ? En inventant un nouvel alphabet,
les élèves découvrent comment se sont élaborées les
lettres que nous utilisons.
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Oralité
(écoute, discrimination auditive...) |
Les coqs chantent-ils de la même manière en France, au
Portugal, en Angleterre et ailleurs, en Chine par
exemple ? On pourrait en douter en entendant les gens de
ces pays imiter leurs cris… Une réflexion amusante et
sérieuse à la fois, puisqu’elle porte sur l’arbitraire
du signe, même lorsqu’il s’agit d’onomatopées.
Cette activité s’inspire du jeu Qui est-ce ?
où il s’agit de trouver une personne parmi plusieurs
grâce à des éliminations logiques et successives. Ici,
l’énigme est à résoudre à l’aide d’indices auditifs : à
travers des jeux d’écoute dans plusieurs langues, les
élèves vont collectionner jour après jour les indices
qui leur permettront de découvrir un personnage inconnu.
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Usages et variations
(variétés de langues, statut des langues...) |
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Essayons « d’écouter » la Suisse et de prendre
conscience de sa diversité linguistique ! Une chanson en
romanche, point de départ de cette activité, amène les
élèves à la (re)découverte des trois autres langues
nationales de la Suisse. Les langues parlées par les
communautés allophones ne sont pas oubliées pour autant
et les élèves apprennent à faire la distinction entre «
langues nationales » et « langues parlées en Suisse ».
Cette seconde activité propose un « voyage sonore » à
travers le pays, à l’affût de ses langues et de leurs
particularités locales (les différentes formes du
suisse-allemand). En se baladant sur la carte de la
Suisse, les élèves apprennent à localiser la variété des
parlers et comprennent que les quatre langues nationales
sont parlées dans des aires géographiques distinctes.
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Apprentissage des langues
(stratégies de compréhension…) |
A notre connaissance, quelles que soient les langues
et les systèmes d’écriture, les genres textuels (ici une
fiche de bricolage représentant le texte injonctif)
conservent leurs caractéristiques : même contenu, même
chronologie des actions. La confrontation à un même
texte écrit dans plusieurs langues apprend donc aux
élèves à appréhender globalement un genre textuel
(forme, fonction) avant de chercher à en saisir le sens
précis et les détails.
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Como machen the elefant en el bosque pour descendre
von einem Baum ? They sit down sur une hoja e aspettano
den Herbst. L’europanto ? Une manière ludique d’aborder,
au travers de quelques langues européennes et des
langues de la classe, les stratégies
d’intercompréhension des langues.
L’histoire d’Antonio, un récit en quatre langues
latines, est le fil conducteur de cette activité basée
sur l’intercompréhension des langues d’une même famille.
Elle permet aux élèves de comprendre globalement un
texte dans une autre langue latine, de comparer certains
mots et certaines règles dans les langues latines.
A partir d’un récit de voyage (en allemand) d’une
famille suisse émigrant aux Etats-Unis, les élèves vont
chercher à comprendre un texte historique en anglais sur
les migrations dans le Nouveau Continent. Cette activité
permet donc d’aborder les stratégies
d’intercompréhension entre les langues, et plus
particulièrement ici entre deux langues germaniques.
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